Comme annoncé dans l’article précédent, en ce moment je revois les patrons que j’ai publiés sur Ravelry. Par ordre chronologique, du plus ancien au plus récent. Alors, voici où j’en suis dans les mises à jour.
Continuer la lectureUn petit message pour avertir ceux qui ont acheté mes patrons sur Ravelry: je revois mes patrons (essentiellement leur mise en page) et vous recevrez dans les prochains jours une mise à jour dans votre bibliothèque Ravelry.
J’ai publié mes premiers patrons il y a 3 ans. Même si ceux-ci ne contiennent pas d’erreurs dans les instructions (au passage je remercie chaleureusement mes testeurs pour leur dévouement et leur soutien), mon style rédactionnel a évolué au cours du temps.
Certains patrons ne feront l’objet que de petits changements. Mais les plus anciens feront l’objet d’une révision plus en profondeur. Par exemple, un de mes tous premiers modèles, Le bois des rêves.
L’idée au départ était de revoir le graphique, et puis, dans le feu de l’action, j’ai fait d’autres changements. Alors je me dis, tant qu’à faire, autant revoir les autres patrons.
Le gros avantage de Ravelry, c’est l’accès à une bibliothèque électronique dans laquelle vous retrouvez tous les patrons que vous y avez sauvés. Le mot clé ici est « électronique ». Cela signifie que vous avez en permanence accès à la toute dernière version des modèles que vous aimés. Les modèles que vous avez ne sont pas figés dans le temps. Ils peuvent donc être modifiés et améliorés. N’est-ce pas bien pratique?
Depuis peu, j’ai rejoint le groupe Tunisian crochet explorers sur Ravelry. L’objectif est d’explorer ensemble différentes facettes du crochet tunisien, quel que soit l’endroit où l’on se trouve dans le monde. Il y a déjà quelques fils de discussions dans le groupe. Notamment un fil que je trouve très intéressant sur la conversion de modèles tricot en modèles crochet tunisien. Mais je participe activement à une autre expérience, sur les échantillons. Expérience lancée par Abbey, une designer australienne.
Ravelry est un site dédié aux arts du fil, en particulier le tricot et le crochet. Si vous ne connaissez pas encore Ravelry, je vous encourage vivement à vous inscrire. C’est gratuit et vous aurez accès à une mine d’or d’informations dans de nombreuses langues sur des projets les plus divers réalisés par des milliers d’utilisateurs à travers le monde, des patrons (gratuits ou payants) et des fils de toutes les sortes.
Ravelry est aussi un espace pour rejoindre des groupes de discussion. Un groupe, par définition, est un ensemble de personnes ayant quelque chose en commun. L’intérêt qui unit ces personnes peut prendre des formes infinies. Vous retrouverez donc des groupes par zone géographique ou par association d’intérêts sur des thèmes autres que les arts du fil, comme la littérature, le cinéma, la cuisine, le jardinage… Aujourd’hui je vous parlerai de deux groupes autour du thème crochet tunisien.
Continuer la lectureAvant de démarrer un ouvrage, idéalement il faut faire un échantillon pour compter le nombre de points par 10 cm (ou autre référence en fonction de ce qui est indiqué dans le patron). Cependant, compter le nombre de points n’est pas aussi facile qu’il y paraît de prime abord. Dans l’échantillon ci-dessous, combien y a-t-il de points simples sur un rang?
Un ouvrage au crochet tunisien aura toujours tendance à s’enrouler sur lui-même. Plus l’étoffe sera dense, plus l’enroulement sera sévère. Il s’agit d’une question purement mécanique de tension et de répartition de la masse fibreuse dans l’ouvrage. L’enroulement se produit quand il y plus de matière d’un côté (généralement l’envers de l’ouvrage) que de l’autre.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de lutter contre cet enroulement. Vous devez tenir compte de plusieurs facteurs et, idéalement, combiner plusieurs techniques pour minimiser l’effet « ça roulotte ».
Continuer la lectureAujourd’hui j’ai ajouté sur mon site une page qui présente les principes de base d’un ouvrage travaillé à plat avec un crochet tunisien double.
Cette technique peut être déclinée de bien des façons, en variant points et changements de couleurs. L’étoffe obtenue est réversible si vous travaillez toujours dans les mêmes points à chaque rang. Ou pas si vous variez les points d’un rang à l’autre. Les possibilités sont infinies.
Nouvelle page sur mon site aujourd’hui, sur le travail en spirale avec un crochet tunisien à deux têtes. Je présente un tutoriel photo et une vidéo pour montrer les bases et j’utilise le point simple, le point le plus connu. Mais vous pouvez varier et utiliser d’autres points de base. J’ai également utiliser deux couleurs différentes, mais rien ne vous empêche d’utiliser la même couleur. Et même les deux extrémités d’une même pelote.
Bon, j’avais pensé travailler sur une page montrant les techniques du crochet tunisien à deux têtes. Et puis j’ai réalisé que je n’avais pas parlé des crochets… Et comme j’avais des choses à dire à ce sujet, j’ai créé une entrée « Crochet à deux têtes » dans le menu « Crochet tunisien ».
J’ai un avis tranché sur les crochets à une tête. Je préfère sans l’ombre d’un doute ceux avec câbles interchangeables. Par contre, pour les crochets à deux têtes, mon cœur balance encore…
A propos de l’appellation de ces crochets, j’utilise invariablement « crochet double » et « crochet à deux têtes ». Par contre, « crochet à deux becs » ne me semble pas très répandu. C’est peut-être un régionalisme ou, au contraire, une dénomination répandue partout dans le monde, excepté en Belgique… Difficile à dire.
Alors, aujourd’hui j’ai prévu de parler de l’anneau magique ou cercle magique. C’est une technique que j’utilise uniquement quand je fais des bonnets (en partant du sommet) ou des pièces en demi-cercles.
Cette technique est également fort utile pour faire des amigurumis. J’ai d’ailleurs commencé la mascotte Dougal du festival d’Édimbourg. Cet anneau magique, c’est bien pratique.
J’ai fait une petite vidéo pour montrer comment je m’y prends pour faire cet anneau. Mais il existe un bon nombre d’autres méthodes pour arriver au même résultat. Celle que j’utilise fonctionne bien pour moi. Voyez si elle vous convient. Cela demande un peu de pratique au début.
Une variante pour démarrer un ouvrage à partir du centre d’un cercle consiste à faire deux mailles en l’air et à monter des mailles serrées dans la même maille en l’air, la seconde à partir du crochet. Cette méthode est plus facile, mais elle rend la partie centrale du démarrage assez fragile. Si vous utilisez un fil fin, attention: il pourrait casser sous le poids de l’ouvrage terminé.
Autre variante: faire 3 ou 4 mailles en l’air et joindre les deux extrémités par une maille coulée. Ensuite, monter des mailles dans le cercle ou répartir les mailles dans les mailles en l’air qui forment le périmètre du cercle. Solide (genre « à toutes épreuves »), mais il restera toujours un petit trou, un petit espace. Surtout si la laine est fine.
Maintenant, j’ai rédigé cet article, mais je m’interroge: dois-je ajouter cette technique dans le menu « Crochet tunisien »? Ou ajouter un nouveau menu? Mais qu’y aurait-il dans ce nouveau menu? Des éléments divers et éparses? Je suis tentée d’ajouter une note sur le cercle magique dans la page « Chaînettes et autres montages« . C’est probablement ce que je ferai. Demain. Après tout, il s’agit d’un montage de mailles pour démarrer un ouvrage. Qu’en pensez-vous?